La Guerre plus jamais ça !

Il y a des guerres dans le monde, il y a la guerre en Ukraine qui fait l'actualité.

Sans poésie, sans musique, sans chanson, le monde devient fou. Certains hommes deviennent fous à l'image de ce Poutine et d'autres envahisseurs. La géopolitique et les intérêts prédominent sans que le sens de la vie n'ait d'importance. Comment un seul fou peu faire trembler des millions d'autres ? 

Dans ce chao, des enfants, des humains, des soldats... et cette poésie qui ramène à ce qu'est la guerre, ce message qui aurait pu venir d'un soldat qui l'a vécue, jadis. Celui de mon père qui a vécu la guerre d'Algérie comme appelé et qui a souffert le reste de son existence. Parce que la guerre laisse des cauchemars, de la chaire humaine et des os. C'est ça la guerre, de la chair et des os !

C'est donc pour lui, pour les peuples qui vivent des guerres et pour les Ukrainiens que voici ce poème, écrit il y a quelques années et qui prend tout son sens.

Le message d'un soldat... 

Si vous aviez su ce dont il me restait de ça.

Vu dans la nuit, ces avions passer par là,

Ces murmures, ces bruits, ces plaintes venus de la plaine,

Dans ma tête, dans mon cœur, au plus fond des mes veines.

Si vous aviez su ce dont il me restait de ça.

Des déchirures qui ne s’estompent pas.

Une montagne et une autre, puis un mirage,

Seul, tremblant, gisant au cœur de l’orage.

Si vous aviez su ce dont il me restait de ça.

Un chao que je cachais secrètement au fond de moi,

Toujours ce même cauchemar qui va et revenait

A chaque instant pour m’envahir, m’envahissait.

Si vous aviez vu ce dont il me restait de ça.

Lorsque que je l’ai tenu dans mes bras,

Alors que je sortais tout juste de l’adolescence,

Mon jeune ami, blessé, qui s’en va.

Si vous aviez su ce dont il me restait de ça,

J’ai pourtant aimé la vie, tenté d’oublier.

Et si vous aviez vu cette guerre tout comme moi.

Vous sauriez la blessure qu’elle laisse ici bas.

Si vous aviez su ce dont il me restait de ça,

De ces chars, de ces soleils, de ces appelés soldats.

De cet ami dont je me souvenais le regard.

De son adieu, de son départ.

Si vous aviez su ce dont il me restait de ça,

Alors vous sauriez une chose de moi

L’une de mes pensées que je laisse derrière moi :

Jamais plus la guerre ! Non plus jamais ça !

©Yannchollet2022