Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Photographe Saint Malo | Yann Chollet | Journaliste | Redacteur professionnel | Chargé de communication

Photographe professionnel à Saint-Malo depuis plus de 20 ans. Chargé de votre communication en externe pour élaborer votre stratégie publicitaire ! Rédacteur spécialiste au service de l'écriture et de publications diverses. Rédactionnel - Des articles pour donner un sens à l'image de votre entreprise. Photographe professionnel sur les secteurs de Saint-Malo, Dinard, Dinan, Bretagne. J'écris vos articles, rédactionnels pour vos sites internet ou plaquettes, vos publis, vos chansons. Photographe à Saint-Malo, faites le bon choix : Yann Chollet, prix compétitifs en photographie comme en rédactionnel.

Une bête c'est quoi ?

Publié le 5 Février 2022 par batistes in poème, poésie, auteur

Petite poésie sur l'univers de certaines entreprises, d'une certaine vision de la vie, de l'humain, de ce qui se passe parfois. C'est la vie qui coule, l'esprit qui s'endort.

Plongeur. Photographie de Yann Chollet, poète à Saint-Malo.
Plongeur en apnée. Dans les fonds sous-marin.

 

Les hommes sont-ils des bêtes ?

 

Aux yeux de certains, sans aucun doute !

 

Noyés sous les préjugés, ils guettaient leurs propres faiblesses,

L’un passait, l’autre stagnait dans son fauteuil cloué par paresse.

A force de se prendre pour un artiste, du moins d’y croire,

Il se nourrissait d’illusions, oubliant, pitoyable, jusqu’à l’humanité certains soirs.

 

Faisant chemin en balayant les idées des autres sur son passage,

Sa fierté éclaboussait alentour et il aurait fallu lui répéter un identique message.

Celui qui encensait ce semi dieu, vénéré par son double féminin,

Dire toujours tu es le meilleur, même si cela fut si souvent incertain.

 

 

Il vivait cependant de sa propre satisfaction et du bruit des mécènes autour,

D’ailleurs, quiconque pensait autrement, était de suite écarté de sa cour.

Sa femme faisant fit des remarques à l’encontre de son monstre sacré,

Comblait humblement ses caprices d’écervelé.

 

Le temps passait, entre réjouissances, repas et voluptés,

Passant de voyages, de villas agréables en grosses cylindrés.

Laissant dans le sillage, ceux qu’ils avaient délaissés,

Par ignorance, par leur propre négligence, par méchanceté.

 

Noyés sous les rumeurs qu’ils lançaient, plongés dans leur médiocre pensée,

Ils défiaient les lois, perdus dans un égocentrisme profond, égarés.

A force d’inventer des histoires, de se créer des mondes, ils devenaient pathétiques,

Ne comprenant plus rien autour d’eux, retrouvant la paresse d’hier, les vieux tics.

 

Peut-être aurait-il été bon de se remettre en question,

Plutôt que d’évincer, celle ou celui qui disait : bien non,

Mais l’égo reprenait à chaque heure son ampleur,

Si bien qu’un jour, un peu plus tard, il ne resta que les pleurs.

 

 

A ce prendre pour un Dieu, à voguer dans les airs,

On termine toujours, un jour ou l’autre, le cul par terre.

Sa femme se sentant désemparée, s'en alla,

Tandis que lui, quitta son entreprise qui ferma.

 

La morale de cette histoire : « Les salariés ne sont pas des bestiaux qu’on échange ou qu’on troc sur un marché forain ».

 

Cela dérange qu’on le dise ! Et alors…

 

A méditer sans modération. ©yann chollet

Commenter cet article