Je vous engage à regarder le film de Karl Zéro sur les failles de la lutte contre la pédocriminalité. Pour avoir eu la chance de travailler avec lui sur quelques sujets à l’époque, pour le Vrai Papier Journal, je vous recommande son film. Vous ne pourrez plus dire : je ne savais pas !
Numéro utile en cas d'abus sur enfant : 08 00 05 12 34
Avant de vous engager à regarder « 1 sur 5, le film contre la pédocriminalité » en accès libre (a voir en fin d'article) de Karl Zéro, qui dénonce les abus sur les enfants et le silence qui se fait autour du sujet, un mot d’abord sur l’enfant.
Il n’y a pas besoin d’être Sigmund Freud pour savoir ce qu’est un enfant et sa façon d’évoluer au cours de sa vie d’enfant. Il suffit simplement d’être parent, d’avoir souhaité le bonheur de son enfant, de l’avoir observé grandir et de l’avoir bien accompagné pour comprendre, un tant soit peu, ce qui fait ou ce qui lui donne les armes pour grandir.
Un enfant c’est une boule d’innocence, de bonté humaine à l’état brut. Rousseau disait qu’ « il nait naturellement bon », ça y ressemble. L’enfant c’est aussi un être à part entière qui évolue à travers une histoire (ceux qui l’entourent), une émotivité et un développement propre dans un cadre de référence.
Il est bien souvent un être fragile, surtout face à l’apprentissage et aux adultes qui l’entourent. Quelqu’un que l’on doit protéger, auquel on doit prêter attention bien au-delà souvent de l’adolescence.
C’est dans ce contexte que toutes les atteintes extérieures à son intégrité peuvent le briser pour la vie. Les violeurs d’enfants, les pédophiles, qui pratiquent des actes sur les enfants ou l’inceste au sein d’une famille, sont simplement des êtres dotés d’une faiblesse inouïe, des malades graves dont l’emprisonnement doit être accélérer ! Pour protéger les enfants, pour éviter ce type de manipulation abusive.
Quand on entend le garde des sceaux Dupond-Moretti clamer au parlement : « des gamines de 14 ans et demi ont des relations avec de jeunes hommes et l’inverse est vrai aussi, c’est une réalité : et dans cette hypothèse ont fait quoi ? Et même si on cherche bien on peut connaître des couples qui se dont connus avec cette écart d’âge et qui vingt ans après son toujours ensemble : on fait quoi là ? On dit y avait un crime ?... Je ne veux pas être le censeur de la sexualité de nos adolescents... » Il défend ensuite l’idée qu’on ne peut condamner « une tante de 18 ans qui aurait des relations incestueuse avec un mineur de 17 ans » ? C’est fou !
Plus loin Dupond-Moretti dans la loi établit que : « autorise l’inceste entre une enfant de 15 ans et son frère/oncle/neveu majeur... ». Un amendement suivant est voté plus tard, réduisant le seuil d’âge à 13 ans.
Non mais il est fou ce type ? A 13 ans, on serait selon lui adolescent et donc on aurait une liberté sexuelle, on pourrait « consentir à l’inceste » ? On aurait une construction suffisante pour décider d’avoir des actes avec quelqu’un de 18 ans ? Non mais c’est juste impossible.
Concernant le film « 1 sur 5 », si l’on regrette le manque de moyens pour sa réalisation (projet participatif), il résume bien le problème autour de « la Pédocriminalité » mais surtout met l’accent sur les intérêts qu’ont certaines personnes de ne pas faire avancer ce dossier.
C'est un peu cela dont le film souffre, le manque de moyens pour parvenir à approfondir l'enquête. Cela aurait pu appuyer les faits évoqués et leur donner encore plus de poids. Le film se limite à une photo instantané, trop brève et trop rapide sur un sujet qui demanderai plus d'investigation. Il y a un manque de témoignages de victimes et trop peu d'intervenants externes. Et la base du film est axé sur des vidéos, parfois anciennes et extraites du passé. Cela dit, l'idée de fond est là et cela suffira à chacun pour se faire une idée du thème.
On imagine bien que si 1 enfant sur 5 est un jour une victime de ces faits, il existe bien des prédateurs partout ! C’est cela qui fait très peur aussi, de savoir que nous vivons dans une société où tant de prédateurs agissent et vivent autour de nous, en toute impunité.
Il faut prendre à bras le corps ce sujet dans toutes les instances importantes pour que la prise de conscience soit générale et ainsi stopper les atteintes aux enfants ou adolescents. Que l’état s’organise et organise ses services pour rayer du Dark ou Deep Web les images et vidéos qui circulent (en quelques cliquent on peut encore aujourd’hui voir des enfants de 6 ans nus se faire violer par des adultes).
L’état a été et est capable d’investir dans des radars automatiques, les entreprises en difficultés... mais pour protéger l’enfance, que fait-il ? Que les victimes soient entendues et écoutées. Que l’éducation nationale réagisse quand elle est au courant d’agissements pédophiles (ce qui n’est jamais le cas). Que l’église fasse le ménage encore plus.
Lorsque l’on sait quelque chose, on le dit ! Nos enfants sont l’avenir de l'avenir.
Cessons de briser leurs cœurs et leurs âmes sous prétexte de nos déviances d’adultes. Les esprits mal formés doivent arrêter de violer les droits et nos enfants.
La place d’un pédophile quel qu’il soit est en prison pour longtemps.
Film à voir d'Urgence pour stopper la pédocriminalité et faire réagir les politiques !